CHATEAU DE ROBERT LE DIABLE
Vers le XIe siècle,
On ignore les origines exactes de ce château. Robert le Magnifique - que, par la suite, la légende confondra avec Robert le Diable, héros d'un récit médiéval – et Richard Cœur de Lion y auraient séjourné. En 1204, Jean sans Terre le démantèle avant de fuir en Angleterre. Relevée par Philippe Auguste, la forteresse est à nouveau détruite en 1418 afin d'empêcher les Anglais de s'y installer. Les combats de 1870 achèvent de la ruiner. La restauration du château n'est entreprise qu'au début du XXe siècle.
Aujourd'hui, ce château est devenu propriété de la Métropole qui s'emploie à le restaurer en utilisant les techniques et matériaux similaires à ceux utilisés à l'origine.
Le parc du château est ouvert au public tous les jours de l'année 10h00 à 16h30 du l'hiver (1er novembre au 31 mars) et 18h30 l'été.
Par la suite,un sentier de promenade autours de l'édifice sera ouvert au public.
DRAKKAR
Enceinte du château de Robert le Diable.
Conçu pour la guerre, ce type de bateau, léger, est utilisé par les vikings lors de leurs attaques et a été l'instrument de l'expansion maritime scandinave à partir du VIIIe siècle. Les figures fantastiques sculptées à la proue de ces navires leur ont valu ce nom de drakkar, du suédois drakar, dragon. Un spécimen est exposé dans le musée viking aménagé en 1954 dans les ruines séculaires du château ; l'histoire des « hommes du Nord » y est retracée à l'aide des personnages de cire.
NB : Cet élément du patrimoine n'existe plus, le temps l'ayant trop fortement endommagé, il a été détruit
EGLISE SAINT-JACQUES-LE-MAJEUR
Première moitié du XIIIe siècle
Route de la Maison-Brûlée
Moulineaux est érigé en cure en 1240. Jusqu'à la Révolution, tout prêtre peut célébrer la messe dans cette église sans autorisation du curé, privilège que la paroisse doit probablement à son ancien statut de chapellerie. En 1835, des protestations s'élèvent contre le projet de destruction de l'édifice. En 1858, l'église fermée depuis près d'un demi-siècle, est rendue au culte. Elle conserve des fonts baptismaux romans.
XIIIe siècle
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur
En 1242, Blanche de Castille, accompagnée de Louis IX et de Marguerite de Provence, vient faire un vœu à Saint-Jacques pour donner un descendant au trône de France. Trois ans plus tard, Marguerite donne naissance à Philippe le Hardi. La reine mère fait alors don à l'église d'une verrière en trois parties. Ces vitraux, restaurés en 1855, qui occupent le fond de l'abside, représentent les trois souverains agenouillés.
EGLISE SAINT-JACQUES-LE-MAJEUR
Cette très belle tribune fut construite en 1506, ce qui en fait l'un des plus anciens jube de Normandie. Il présente la particularité d'offrir deux décors très différents, puisque celui qui regarde le choeur est orné de médaillons d'époque Renaissance, tandis que celui qui fait face à l'entrée est de style gothique.