1 week 2 days ago
La Métropole Rouen Normandie vient de recevoir le label Climat-Air-Énergie 4 étoiles attribué par la Commission Nationale du label « territoire engagé transition écologique ».Après le lancement de sa COP Rouen 2030 pour poursuivre et amplifier la dynamique de mobilisation territoriale, la Métropole vient de recevoir le label Climat-Air-Énergie 4 étoiles attribué par la Commission Nationale du label "territoire engagé transition écologique", ce qui la classe dans le TOP 10 des métropoles de France les plus engagées pour l’écologie. Cette récompense vient souligner les politiques ambitieuses mises en place par la Métropole dans le cadre de sa transition social-écologique.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Charlotte Goujon, Vice-Présidente en charge de la transition écologique, de la santé, de la sécurité sanitaire et industrielle, et Guillaume Coutey, Maire de Malaunay, Ambassadeur de la COP21 Rouen Normandie : « Ces 4 étoiles nous classent dans le TOP 10 des métropoles de France les plus engagées sur l’écologie. La progression forte entre 2018 et 2024, sur l’ensemble des six domaines analysés, est la preuve concrète que nos politiques paient, que les résultats sont là. On se bat, on ne lâche rien ! »La Commission Nationale du Label Territoire engagé transition écologique Climat-Air-Énergie (ex Label Cit’Ergie) évalue les initiatives des collectivités locales en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d'amélioration de la qualité de l'air et de transition énergétique, avec une labellisation allant de 1 à 5 étoiles. Ce label est attribué sur la base de critères rigoureux et d'une évaluation approfondie des actions menées et de leurs impacts.Le label s’appuie sur un référentiel composé de 61 critères d’évaluation, répartis dans six domaines :Planification territorialePatrimoine de la collectivitéApprovisionnement énergie, eau, assainissementMobilitéOrganisation interneCoopération, communication.Chacune de ces mesures est notée sur une échelle de 2 à 16 points, le maximum de points du Label CAE étant de 500 points.Les niveaux de labellisation (qui correspondent à des pourcentages de réalisation, le score correspond au rapport entre les actions réalisées et le potentiel d’actions maximum de la collectivité) : 1 étoile : en processus 2 étoiles : 35% des points 3 étoiles : 50% des points 4 étoiles : 65% des points 5 étoiles : 75% des points.Cette récompense permet à la Métropole Rouen Normandie de se classer dans le TOP 10 des métropoles de France les plus engagées dans la transition écologique. Elle obtient 4 étoiles au même titre que Toulouse ou Lyon. La projection d’un Label 5 étoiles sera l’objectif de la Métropole dans les années à venir. Elle rejoindrait ainsi Strasbourg, Nantes, Lille, Bordeaux ou encore Rennes. Le label 4 étoiles est octroyé pour quatre ans, au terme desquels une procédure de renouvellement doit être soumise à l’ADEME.Parmi les progrès les plus remarquables, la Commission Nationale souligne "la mobilité active sous toutes ses formes, dont un réseau de transport en commun complet, performant et qui se décarbone, les réseaux de chaleur qui desservent une bonne partie du territoire et qui sont en pleine extension".Malaunay, Rouen et Petit-Quevilly étaient déjà engagées historiquement dans la démarche. La Métropole Rouen Normandie relève un défi de taille, qui rend son profil unique : elle a su mobiliser les autres communes de son territoire, via la COP 21 locale notamment, et compte donc à ce jour 13 communes Cit’Ergie engagées à ses côtés (Malaunay (4 étoiles), Rouen (3 étoiles), Petit-Quevilly (3 étoiles), Canteleu (2 étoiles), Elbeuf (2 étoiles), Saint-Aubin-lès-Elbeuf (2 étoiles), Saint-Pierre-lès-Elbeuf (2 étoiles), Grand-Quevilly (2 étoiles), Le Trait (2 étoiles), Bois-Guillaume (2 étoiles), Sotteville- lès-Rouen (2 étoiles), Mont-Saint-Aignan (2 étoiles) et Oissel (1 étoile). Elle a également su mobiliser les habitants (Convention citoyenne pour le Climat) et les acteurs économiques pour atteindre ensemble les objectifs qu’elle s’était fixée.La Commission souligne la mise en place "d’outils de planification et programmatiques qui permettent de disposer d’un cadre de développement en lien avec les enjeux de transition et les engagements que vous avez pris en termes de neutralité carbone d’ici 2040, de préservation des fonciers naturels et agricoles, de la biodiversité... et des prises de position fortes comme la déclaration d’un état d’urgence climatique (2021) et le refus de financer une liaison autoroutière coûteuse pour l’environnement témoignent de ces engagements".Concernant les politiques publiques menées, la Commission souligne "la préservation de la biodiversité constitue ainsi un axe fort de vos politiques publiques avec la création de trames vertes, bleues, noires et brunes, la renaturation d’espaces urbains, la reconstruction de la ville sur la ville en vue d’éviter le grignotage des franges naturelles et agricoles, la création de ceintures maraîchères pour répondre aux besoins en alimentation... tout ceci justifie pleinement la reconnaissance de "Capitale française de la biodiversité" en 2023 et territoire engagé pour la nature 2023-2025".La mobilité durable est également un axe prioritaire pour la Métropole. En témoigne sa progression de 20,5% (sur l’objectif à atteindre) sur les 6 dernière années. "Votre réseau de transports en commun est étoffé et performant, en complément de quoi la Métropole dispose d’un réseau de pistes cyclables dense (200 km) avec un service de vélos en libre-accès, de services de covoiturage et en projet, un plan de marchabilité."En matière de production de chaleur renouvelable, la Commission se dit "impressionnée par les dix réseaux de chaleur qui délivrent 364 GWh de chaleur, dont 72 % sont produits à partir de ressources renouvelables et fatales". Le projet de la Métropole d’implanter dix réseaux supplémentaires d’ici 2035 "témoigne clairement de l’ambition de décarboner, de recourir à des énergies locales tout en gagnant en autonomie énergétique".La Commission formule dans son courrier des recommandations concernant les actions à mettre à place pour améliorer encore les politiques publiques et atteindre les 5 étoiles :Convaincre Mont-Saint-Aignan, située dans le cœur métropolitain, de basculer dans le territoire ZFE.Faciliter le développement de réseaux de chaleur dans les petites communes à densité énergétique suffisante. Cet axe d’amélioration est bien intégré dans la stratégie de la Métropole.Accélérer le rythme de mise en place du Schéma directeur immobilier et énergie pour rénover plus largement le patrimoine en maintenant les objectifs Passivhaus des constructions et rénovations déjà réalisées.
2 weeks 3 days ago
La Métropole lance sa COP Rouen 2030 avec pour objectif de poursuivre et d’amplifier la dynamique de mobilisation territoriale engagée dans le cadre de sa COP21 en 2017 et de permettre à tous de contribuer à la préparation du plan d’action Air Énergie Climat.La Métropole Rouen Normandie est l'une des plus engagées en France dans la lutte contre le changement climatique.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Charlotte Goujon, Vice-Présidente en charge de la transition écologique, de la santé, de la sécurité sanitaire et industrielle, Djoudé Merabet, 1er Vice-Président en charge de l’urbanisme, Hugo Langlois, Conseiller métropolitain délégué aux enjeux liés à la Seine, les forêts et la biodiversité et Guillaume Coutey, Ambassadeur de la COP21 Rouen Normandie : « L’objectif de cette nouvelle mobilisation COP Rouen 2030 est d’établir collectivement une feuille de route claire et ambitieuse à l’horizon 2030 pour accompagner notre transition social-écologique. L’occasion également de réaffirmer notre souhait d’atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard et de s’adapter au changement climatique à travers nos politiques locales. »La Métropole Rouen Normandie a mis en place à partir de 2017 une dynamique d’engagement des acteurs locaux autour d’une stratégie commune de transition nommée la «COP 21 Rouen Normandie ». En 2019, elle s’est dotée d’un plan d’action ambitieux : son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET). En déclarant l’urgence climatique en 2021, elle a renforcé son ambition dans le but d’agir pour protéger notre planète tout en améliorant notre cadre de vie.Depuis fin 2022, le Plan Climat Air Énergie Territorial a été mis en révision, avec l’objectif fort d’atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard et de s’adapter au changement climatique. Ce nouveau plan d’actions fixera les actions nécessaires à mettre en place d’ici 2032. Cette révision se fait en même temps que celle du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), le document d’urbanisme qui fixe les orientations d’aménagement à l’horizon 2050, dans un document global intitulé « SCoT AEC PLUi» », abordant les enjeux de préservation de la biodiversité et d’artificialisation des sols notamment. En 2024, un nouveau projet a ainsi été conçu pour imaginer notre territoire en 2050 : un plan ambitieux pour un avenir durable. C’est sur cette base que débute, avec le lancement de la COP Rouen 2030, le travail d’élaboration du plan d’actions Air Énergie Climat, qui devra s’appuyer sur une mobilisation et un engagement renforcé des acteurs du territoire (communes, entreprises, citoyens, associations...).COP Rouen 2030 : quelles actions ?Un challenge territorial citoyen via des ateliers « 2 tonnes » ouverts à tousIl sera proposé aux citoyens de participer à un atelier « 2 tonnes » afin de contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre sur notre territoire. Plusieurs ateliers seront organisés chaque mois, tout au long de l’année 2025, à destination de tous les habitants de la Métropole.Les ateliers 2 tonnes sont des sessions interactives de 3 heures où 10 à 15 personnes se rassemblent pour mieux comprendre les enjeux de la transition bas carbone. L'objectif est d'apprendre ensemble comment chacun, à son niveau, peut agir pour réduire son impact sur la planète mais aussi quels sont les leviers collectifs à actionner. Au cours de l'atelier, chaque participant est invité à réfléchir aux actions qu'il peut mener seul ou collectivement pour diminuer son empreinte carbone.Des feuilles de route à l’horizon 2030 pour les écosystèmes d’acteursDepuis 2019, un certain nombre d’écosystèmes d’acteurs se sont créés pour travailler sur différentes thématiques en lien avec la transition social-écologique tels que le réseau des acteurs du Projet Alimentaire de territoire, l’Assemblée des partenaires Énergies Métropole ou encore la coalition numérique responsable.Forts de ces années de travail, ces écosystèmes vont se doter de feuilles de route à horizon 2030 pour continuer à structurer leur travail. Pour cela plusieurs ateliers auront lieu pour chaque collectif entre février et avril 2025.Une grande concertation publique pour l’élaboration du plan d’action Air Énergie ClimatPour participer à l’élaboration du plan d’action Air Énergie Climat, plusieurs temps de travail vont être proposés aux habitants. Des visites-ateliers seront notamment organisées sur les thèmes du numérique responsable, de la renaturation et de la décarbonation de l’industrie entre mars et avril 2025. Ces événements seront mis en ligne sur le site JeParticipe.Des ateliers spécifiques à destination du réseau des acteurs pour le climatLe réseau des acteurs pour le climat est composé d'acteurs très divers : institutionnels, associations, collectivités, acteurs économiques, acteurs culturels, citoyens de la convention citoyenne... Le premier atelier de ce réseau, un atelier « 2 tonnes » s’est déroulé ce vendredi 17 janvier à l’occasion du lancement de la COP Rouen 2030. L’objectif de ces ateliers est de contribuer au plan d'actions en formulant des recommandations sur les défis de transformation suivants : prospérité soutenable, justice environnementale, sobriété, cohésion sociale et territoriale et changement de modèle. Un second atelier se tiendra le 18 mars.Accord de Rouen pour le Climat #2Un document de synthèse de la mobilisation des acteurs dans la coconstruction du plan d’actions Air Énergie Climat sera rédigé pour constituer l’accord de Rouen pour le climat #2. Un événement d’étape, présentant ce document, aura lieu en septembre 2025.Des actions pérennisées pour cette nouvelle étapeAvec la COP Rouen 2030, un solide socle d’actions de mobilisation et d’accompagnement des acteurs issues de la COP21 et qui ont fait leurs preuves restent en place et continueront de travailler collectivement :GIEC localLe GIEC local est un groupe d'experts présidé par Benoit Laignel, composé de treize spécialistes qui analysent en détail les impacts du changement climatique sur notre territoire en abordant différentes thématiques.Engagement des entreprisesChaque entreprise peut s'engager dans la COP Rouen 2030, en mettant en œuvre des actions concrètes de Responsabilité Sociétale des Entreprises telles que : la réduction des consommations d'énergie, la production d'énergie verte, la protection de la biodiversité, et bien plus encore. Une large offre d’accompagnement est proposée par la Métropole. Pour les entreprises, il est également possible de rejoindre une coalition pour agir avec d’autres acteurs du territoire sur des problématiques communes.Engagement des communesChaque commune peut s’engager en mettant à jour ses engagements de transition pris en 2018 dans le cadre d’une convention Cop 21 ou d’une convention PACTE. Les domaines d’actions concernés : rénovation énergétique, énergies renouvelables, gestion des espaces verts, mobilité apaisée et mobilisation citoyenne ...Accompagnement des citoyensEn tant que citoyen, il est aussi possible de jouer un rôle dans la lutte contre le changement climatique. Rendez-vous au Pavillon des Transitions ou dans une des nombreuses installations qui accueillent des animations.Conseil d’évaluation de la transition social-écologiqueLe Conseil d'évaluation de la transition social-écologique, créé en 2019 après l'accord de Rouen pour le climat, réunit des membres de la société civile. Sa mission est d’évaluer l’efficacité des politiques métropolitaines en matière de transition social-écologique.Plus d'infos
3 weeks ago
Les taux de dioxyde d’azote dans la Métropole Rouen Normandie ont été divisés par deux en quelques années.En 2018/2019, Rouen et son agglomération constituaient avec Paris et Lyon le trio des métropoles françaises présentant les taux les plus élevés de dioxyde d’azote (NO2), composé chimique polluant produit notamment par la circulation des véhicules à motorisation thermique. Six ans plus tard, la Métropole Rouen Normandie a nettement amélioré la situation. Les taux moyens sont passés de 50 μg/m3 à environ 25 μg/m3, sur les sites à proximité du trafic routier. Beaucoup de facteurs expliquent cette tendance : l’évolution des véhicules, des comportements, les conditions météorologiques, les politiques publiques ambitieuses pour développer la pratique du vélo, l’utilisation des transports en commun, le covoiturage... Dès le 14 décembre 2020, la Métropole s’est engagée dans le déploiement d’une ZFE sur son territoire. L’objectif était d’améliorer la qualité de l’air et de la santé de tous les habitants. Le dispositif est en place en septembre 2022 et produit ses premiers effets en 2023. Une nouvelle étape vient d’être franchie avec des résultats plus qu’encourageants. En passant sous le seuil des 40 μg/m3 de NO2 en moyenne annuelle au cours des dernières années, notre territoire n’a pas été contraint par la loi d’interdire la circulation des véhicules Crit’Air 3 dans la ZFE-m (Zone à faibles émissions mobilité). Mesure que Paris et Lyon ont dû mettre en place au 1er janvier 2025 en raison de dépassement régulier des normes en qualité de l’air.1/4 des véhicules immatriculés dans la Métropole sont classés Crit’Air 3La Métropole accompagne financièrement les ménages propriétaires de véhicules classés Crit’Air 3, 4, 5 et non classés à modifier (rétrofit) ou changer leur véhicule. Plus de 10 M€ ont déjà été versés à plus de 3 000 habitants de la Métropole depuis l’automne 2022, date de la mise en place de la ZFE-m.Tout savoir sur la ZFE-m Le Pass ZFE-mDepuis le 1er juillet 2024, un Pass de 24 h (une journée), disponible 24 jours maximum par année civile, permet de circuler et de stationner dans la ZFE-m quel que soit le certificat de qualité de l’air du véhicule utilisé. La demande et l’usage de ce Pass sont ouverts à tous et gratuits.Découvrir le Pass ZFE-m
3 weeks 1 day ago
Le Centre de conservation et de restauration des musées de la Métropole Rouen Normandie verra le jour en fin d'année 2025. Les musées de la Métropole Rouen Normandie conservent environ 1 million d’objets, documents et œuvres d’art appartenant au patrimoine commun. Une partie seulement de ces éléments est en exposition. Les musées stockent ainsi par leurs propres moyens de nombreuses collections en réserve. Actuellement dispersés dans plusieurs locaux, ces objets nécessitent pourtant des conditions de conservation adaptées en termes de température, d’humidité… Dès la fin de l’année 2025, ils seront regroupés en un même lieu : le Centre de Conservation et de Restauration. Situé à Déville-lès-Rouen, sur un parc d’activités en cours de réhabilitation par la Métropole Rouen Normandie, ce lieu deviendra d’ici peu un lieu à la fois de stockage, de classement et de restauration pour les nombreux et précieux objets des musées.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie et Laurence Renou, Vice-Présidente en charge de la Culture : « Les collections de nos musées sont une richesse inestimable, témoins du temps, de l’art, des sciences qui font notre humanité. Il est de notre devoir de mettre tout en œuvre pour les préserver et assurer leur transmission aux générations futures. Ce nouveau centre de Conservation et de Restauration est un projet ambitieux, et tellement nécessaire ! »Ce grand projet de Centre de Conservation et de Restauration, d’une enveloppe de 7,6 millions d’euros HT (dont des subventions de l’État à hauteur de 1,5 millions d’euros, de la Région Normandie à hauteur de 3,54 millions d’euros et du Département 76 à hauteur de 80 484€), de la région et du CG76), a débuté en 2017 avec la recherche d’un lieu adéquat remplissant notamment les enjeux environnementaux et financiers. Le choix de la Métropole s’est porté en 2022 sur un ancien site d’entreprise à Déville-lès-Rouen, permettant de requalifier un lieu plutôt que d’investir dans une construction neuve. Les bureaux et ateliers, construits à partir de 1946, ont abrité notamment les ateliers de TRT, de Paris-Normandie et Asteel. Une partie des bâtiments abritent aujourd’hui Seine Créapolis, un pôle scientifique, économique et culturel majeur.Près de 490 000 items seront transférés à Déville d’ici début 2026. Déjà, près de 10% y sont déjà arrivés. Il s’agit là du déménagement le plus vaste qu’aient connu les musées de la Métropole. Histoire naturelle, sciences et techniques, ethnologie, collections antiques, du Moyen Âge et de la Renaissance, ainsi que les machines textile, tableaux de grands formats… La diversité des œuvres est infinie.Un projet sobre et respectueux de l'environnementExigeant sur ses conditions de conservation, le projet est pourtant d’une grande sobriété énergétique. Un travail de réflexion a abouti à définir le niveau de contrôle climatique nécessaire selon les différentes collections pour en réduire l’impact environnemental : les objets les plus fragiles bénéficieront de plages climatiques élargies, et plus de la moitié des zones de stockage ont pu être dépourvues de traitement de l’air. En limitant le recours à un système climatique pour les collections les plus fragiles, la Métropole s’engage concrètement pour réduire l’empreinte écologique des musées. Ainsi, 51 % des surfaces de réserves des musées ne seront pas traitées climatiquement. Afin de garantir la sécurité des œuvres conservées, le lieu atteint un niveau optimal de sûreté et de sécurité (vidéosurveillance, accès par badges, PC sécurité, alarmes).De plus, les travaux vont au-delà de la réglementation sur l’isolation, l’étanchéité à l’air et intègre une ventilation à double flux. Enfin, matériaux recyclés et énergie verte ont été déployés : l’isolation est en matériaux recyclés pour les verticales, et le bâtiment sera équipé de panneaux photovoltaïques en autoconsommation.Un lieu de conservation optimal et vivantUne partie des locaux est d’ores et déjà aménagée pour recevoir les collections les moins fragiles des musées (œuvres en pierre, machines industrielles, etc.). Ces zones ne nécessitent en effet pas de contrôle du climat. Un espace de stockage du mobilier muséographique (vitrines, socles pour les œuvres…) commun à l’ensemble des onze musées métropolitains est également aménagé.Ces réserves ne seront pas qu’un lieu de stockage. 270 m2 sont dédiés à la gestion, à l’étude, la prise de vue et la restauration des collections. Une zone de chargement, une zone d’acclimatation, un atelier de restauration, un laboratoire photographique et trois espaces de travail sur les collections accueilleront dans des conditions optimales les professionnels des musées, de musées partenaires et des chercheurs.
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53 minutes 49 seconds ago
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