STOP AUX POIDS LOURDS

Intervention avec les médias ce midi au journal du 13h sur TF1.

Une histoire de poids lourds qui dure depuis bientôt 40 ans.

Pour des raisons de gain de temps, de carburant et de temps de conduite les chauffeurs poids lourds qui bravent les interdictions des multiples arrêtés.

Des contrôles de Police certes mais pas assez nombreux! Des amendes forfaitaire de 35 € pas assez!

Quelle est la solution?

- L'interdiction des convois exceptionnels qui devrait être redirigé vers la départementale 13.

- Plus de contrôle de police avec des amendes un peu plus dissuasives (135€) avec et perte de points.

- La mise en place d'un radar automatique dans les deux sens pour les camions.

Un courrier à Monsieur le Préfet est en cours de rédaction et il devrait partir en début de semaine prochaine.

Avant qu'un drame ne soit a déploré, pensons à la sécurité de tous au sein de notre village!!

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Article du Paris Normandie du 27 septembre 2023
Ce village près de Rouen voit circuler des camions depuis 40 ans… alors qu’ils sont interdits
Une riveraine, excédée, a lancé une pétition en ligne avec un intitulé simple : « Stop aux poids lourds ». Plusieurs habitants aimeraient que l’interdiction faite aux 19 t de traverser la commune soit respectée.
En l’espace d’une heure, ce lundi matin, sept poids lourds ont traversé le village de Moulineaux sur la route départementale 3 malgré l’interdiction aux plus de 19 tonnes. « Et c’est calme », commente Nathalie Clabot ; sa maison est située juste au-dessus de l’axe principal.
Elle entend donc (et voit) à longueur de journée le défilé de camions qui transitent entre l’autoroute A13 et la zone portuaire de Grand-Couronne, principalement, et qui préfèrent passer par le rond-point de La Maison-Brûlée plutôt qu’emprunter l’itinéraire alternatif qui leur est « réservé » via le rond-point des Essarts.
Une problématique ancienne
Elle entend donc (et voit) à longueur de journée le défilé de camions qui transitent entre l’autoroute A13 et la zone portuaire de Grand-Couronne, principalement, et qui préfèrent passer par le rond-point de La Maison-Brûlée plutôt qu’emprunter l’itinéraire alternatif qui leur est « réservé » via le rond-point des Essarts.
« Je vais avoir 30 ans et on a toujours eu ce problème », appuie Joy Angot. La jeune femme habite aujourd’hui en contrebas de la RD3 ; elle a passé toute son enfance dans une maison qui donne directement sur l’axe litigieux. Et ne cache pas son ras-le-bol : « Ils passent nuit et jour. Et il y en a qui s’amusent à klaxonner à 5 h du matin. » « Je ne peux pas ouvrir mes fenêtres en été », cite en autre exemple Nathalie Clabot.
Des dizaines en infraction ?
Selon le maire, une cinquantaine de camions par jour sont « en infraction ». Selon Patrick Menard, un autre riverain, ils sont le double. « Dès qu’ils descendent, ça tremble de partout », témoigne-t-il. En pointant également la vitesse excessive de certains conducteurs.
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Il y a plusieurs années, des habitants de Moulineaux s’étaient déjà mobilisés afin de réclamer des mesures effectives pour faire respecter l’interdiction aux plus de 19 t, soulignent les pétitionnaires. Frédérick Le Goff assure également que le problème a déjà été remonté auprès de la préfecture. « Des contrôles de police sont effectués de temps en temps, reconnaît-il. Mais comme tout le monde est rapidement prévenu quand les policiers sont là, les camions ne passent plus. »
Un courrier à venir
De son côté, la Métropole a renforcé la signalisation. Mais sans plus de succès.
La pétition, lancée le 19 septembre 2023, qui a recueilli un peu plus de 130 signatures, doit donc appuyer un nouveau courrier que la municipalité va rédiger à l’attention de la préfecture. Objectif : tenter d’obtenir des mesures supplémentaires pour faire respecter l’interdiction.
Quelle(s) solution(s) ?
Toute la difficulté est de pouvoir apporter des solutions. « Dans le cas présent, l’itinéraire par la départementale 3 est utilisé par certains transports exceptionnels et constitue un itinéraire de déviation dans le PGT (Plan de gestion du trafic) de Rouen, explique la préfecture. De ce fait, il n’est pas forcément envisageable de restreindre la circulation par un aménagement physique. »
Les convois exceptionnels l’illustrent parfaitement : ces derniers ayant l’autorisation d’emprunter l’axe, si aménagements il y avait, il faudrait qu’ils puissent toujours passer. Des habitants imaginent ainsi un portique qui pourrait s’ouvrir avec une clé dont seuls les convois exceptionnels seraient équipés…
D’une manière générale, « des aménagements de sécurité, destinés à réduire les vitesses par exemple, peuvent être envisagés, en veillant à leur compatibilité avec la fonctionnalité de l’infrastructure », détaille la préfecture. Ceux-ci sont à envisager avec le gestionnaire de la voirie, à savoir la Métropole de Rouen.
Enfin, « des contrôles peuvent favoriser le bon respect de l’interdiction de transit », rappellent les services de l’État. Mais pour l’heure, ils ne semblent pas avoir porté leurs fruits.