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Le fauche raisonné - nature protégée

FAUCHAGE RAISONNE DES BORDS DE ROUTES DEPARTEMENTALES
L'ENTRETIEN DES DEPENDANCES VERTES DES ROUTES DEPARTEMENTALES


- GENERALITES

Les dépendances vertes routières sont constituées par les surfaces du domaine public routier hors chaussées. Elles sont constituées de deux grandes catégories :
- celles liées au fonctionnement de la route : accotements, fossés, terre plein et îlots
- celles qui accompagnent la route : talus de déblais remblais, aires de repos et délaissés.

LE FAUCHAGE RAISONNE : OBJECTIFS ET ENJEUX

Le fauchage raisonné peut se définir comme un ensemble de bonnes pratiques destinées à rationaliser le fauchage en bord de routes afin que les enjeux environnementaux et économiques soient pleinement intégrés et pris en compte dans la réalisation des objectifs de maintien de la sécurité.

Assurer la sécurité des usagers
- délimiter le bord de chaussée pour assurer la lisibilité et la zone de récupération
- dégager la signalisation
- maintenir la visibilité dans les courbes et aux carrefours
- permettre l'arrêt des véhicules et la circulation des piétons.

Préserver l'environnement
- favoriser la biodiversité
- limiter la production de biomasse vers les cours d'eau.

Maintenir un état de propreté
- les abords de la voie afin d'offrir une image agréable.

Ainsi les travaux d'entretien sont à adapter à la diversité des situations rencontrées en intégrant les différents enjeux :
. largeur des accotements
. géométrie de la voie
. contraintes de circulation : zones touristiques, fêtes locales …


SECURITE ET CONSERVATION DU PATRIMOINE IMMOBILIER ROUTIER

-+ Sécurité : dégagement de la visibilité

L'objectif premier du fauchage est d'assurer la sécurité des usagers circulant sur la chaussée.

Aussi, la hauteur de la végétation doit être limitée à 40cm / 50 cm pour éviter la perte de lisibilité dans les virages, de masquer la signalisation ou de diminuer la visibilité dans les intersections.

De plus, une végétation trop haute (plus de 70 cm) induit un effet de paroi et le déport des usagers vers le milieu de la voie.

Pour maintenir la végétation en dessous de cette hauteur, des opérations de fauchage sont nécessaires.


PRESERVATION DE L'ENVIRONNEMENT

-+ Favoriser la diversité floristique et faunistique

L'objectif est d'intégrer des paramètres environnementaux pour conserver et favoriser le rôle de refuge et de corridors biologiques des bords de route.


II – ORGANISATION – MISE EN PLACE

Hauteur de coupe :

La hauteur de coupe sera comprise entre 8 et 10 cm pour éviter :
- les projections de cailloux et l'usure du matériel
- la repousse trop rapide de l'herbe
- aspect pelé
- érosion des flancs de talus.

En aucun cas, la hauteur de coupe ne doit être inférieure à 8 cm.


FAUCHAGE SECTION COURANTE

Phase 1 – fauchage de printemps

Cette phase consiste en une passe de sécurité sur l'ensemble du réseau routier départemental afin de dégager la visibilité.

Elle consiste également à réaliser les dégagements de visibilité aux carrefours et intersections ainsi que les pieds de glissières et signalisations (panneaux et balises).

La campagne de fauchage démarre à partir de mi-mai, sauf si au 1er mai l'herbe atteint plus de 40 cm, pour s'achever mi-juin.

Le pic de croissance de la végétation se situe fin mai / début juin. Une fauche trop précoce ne ralentit pas la végétation, elle dégage simplement le pic de croissance et peut nécessiter une intervention supplémentaire.

Des exceptions peuvent survenir (fête locale …)

Une seule passe sur l'accotement est réalisée, sur une largeur de rotor, soit 1,60 m maximum.

Phase 2 – fauchage d'été

Cette phase correspond à la gestion conservatoire des accotements et au maintien d'une végétation herbacée.

Cette seconde campagne de fauchage démarre à priori, à partir de début juillet, après une interruption d'une quinzaine de jours avec la première campagne. Elle s'achève, à priori, mi-août.

Elle n'est effectuée que sur la zone « bord chaussée » de l'accotement, sur deux largeurs de rotor maximum. Aussi, sur les accotements les plus larges, une bande non fauchée sera conservée en bordure du fossé :
- réseau structurant : 2 largeurs de rotor maximum
- reste du réseau : une largeur de rotor maximum.

Le démarrage de cette passe est laissé à l'appréciation des gestionnaires selon la croissance de la végétation (dès que la hauteur de l'herbe atteint 40 cm).

NOTA : Sur des accotements réalisés en matériaux inertes, compte tenu du développement limité de la végétation
(moins de 50cm) une seule passe peut suffire, courant juin.


Phase 3 – fauchage tardif préalable au débroussaillage

Cette dernière phase consiste, sur l'ensemble du réseau N1 et N2, à faucher et dégager la totalité de l'emprise des accotements jusqu'au bord extérieur du fossé (traitement du fossé à l'horizontale).

Cette dernière passe démarrera fin août pour se terminer à priori mi-octobre. Dès la fin de cette phase, le matériel de fauchage sera déposé.

SECTIONS/SECTEURS PARTICULIERS

Coordination d'itinéraires :

Le traitement homogène des itinéraires est impératif et nécessite la coordination entre les CER et les UTIR :
- l'intervalle de temps entre 2 sections contiguës ne devra pas être supérieur à une semaine ;
- les interruptions d'interventions sur un itinéraire seront réalisées à l'entrée des agglomérations ;
- les coordinations d'itinéraires devront être réalisées au préalable entre les UTIR et l'information donnée au SMOP.


Les dégagements de visibilité :

Ils doivent être traités si possible en même temps que les accotements lors de chaque intervention de fauchage ou dans un délai d'une semaine si le matériel ne le permet pas.

9 Virages : les dégagements de visibilité dans les petits rayons de virages sont traités à l'initiative du conducteur. Dans tous les cas, le dégagement est limité à deux largeurs de rotor au-delà du fossé.

9 Carrefours : les dégagements de visibilité au droit des intersections seront traités lors des passes de sécurité et d'été, à partir des schémas en annexe.


Signalisation verticale :

Les panneaux et signalisations d'obstacles seront dégagés pour permettre la lecture permanente de ces équipements. Un dégagement systématique lors de chaque passe n'est pas nécessaire.

Le recours au traitement chimique pour dégager les pieds de panneaux ou les balises est interdit. Les essais de mise en œuvre de « broyats végétaux » sous les glissières doivent être poursuivis (en relation avec le SMOP si nécessaire pour préciser la technique).


Traversées d'agglomérations :

L'entretien de la végétation entre les panneaux délimitant l'agglomération sera réalisé suivant les mêmes phases et sur les mêmes largeurs que la section courante (3 passes annuelles).
Cependant, si le maire considère que le nombre d'interventions n'est pas suffisant, il pourra se substituer ou compléter à l'intervention de l'UTIR, par ses propres moyens.


Evènements locaux :

Le plan de fauchage peut être adapté pour tenir compte des évènements locaux sous réserve que le planning de ces évènements soit transmis avant le mois d'avril par les collectivités organisatrices (objectif à terme).

Toute intervention suite à ce type de demande doit faire l'objet d'une information spécifique aux demandeurs et l'information doit être remontée au SMOP.


Coffrets électriques – bornes :

Concernant les coffrets électriques, bornes et câbles, un repérage par marquage au sol peut être réalisé pour localiser ces éléments et éviter les dégradations.


SIGNALISATION DES CHANTIERS DE FAUCHAGE

Signalisation embarquée des tracteurs :

Les tracteurs équipés d'un matériel de fauchage (rotofaucheuse, épareuse) sont équipés :
- de panneaux AK5 avec triflash
- de deux gyrophares visibles de l'avant et de l'arrière.

La signalisation sera conforme aux fiches n° CM 41 et 42 du manuel du chef de chantier.

III – SUIVI ET EVALUATION

L'ensemble des éléments collectés doit contribuer à l'amélioration continue du fauchage raisonné, dans le but de satisfaire les différents enjeux de sécurité, de conservation du patrimoine routier, environnementaux et économiques.

Suivi mensuel :

Chaque directeur gère l'activité fauchage (organisation, matériel, relations avec les élus …) dans son UTIR. Le suivi global est assuré par la SMOP.

Les chefs d'UTIR collectent les informations concernant l'avancement auprès de leur chef d'équipe et en informe le SMOP au rythme suivant :
1ère phase → tous les jours, dès le démarrage
2ème phase → tous les 15 jours
3ème phase → tous les 15 jours.

Un état sous forme d'un tableau ou de cartes sera établi par le SMOP afin de suivre l'avancement du planning.


Evaluation :

Un bilan sera réalisé pour la fin novembre, après la dernière phase de fauchage. Il devra comprendre un bilan financier.

Afin de connaître l'indice de satisfaction des usagers et des riverains, les observations rapportées par les chauffeurs, les appels et courriers, devront être recensés et transmis au SMOP.

Annexe : schéma de dégagement des carrefours

Les cas les plus courants sont :  carrefour plan avec un "Cédez le passage"
Liens divers :

http://www.caue76.org/IMG/pdf_Gestion-DIf.pdf

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2013/07/15/la-seine-maritime-fauche-les-talus-des-bords-de-route-de-maniere-raisonnee-288241.html

 

A
 

 

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